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LA FIÊVRE DU SAMEDI MATIN
2018
La Fonderie
Samedi 1er décembre 2018
La Fièvre du samedi matin n°84
Où l'on retrouve Carl Sternheim
Suite à une nouvelle résidence de création, cette fièvre sera l'occasion de questionner les rapports entre mots (de Carl Sternheim) et sons (imaginés par Martin Moulin ou revenant de passés plus ou moins lointains...). En dialogue avec Patrick Condé (comédien) et Frode Bjørnstad (metteur en scène) nous verrons, sous les jeux musicaux, la réapparition de l'écriture, drôle et acide à la fois, de l'auteur allemand né en 1878 et mort en 1942.
avec
Laure Balteaux violoncelle
Samuel Boré piano, voix
Stéphane Charlot saxophones, voix
Patrick Condé comédien, voix
Jean-Christophe Garnier percussions, voix
Guillaume Grimal clarinette
Olivier Mingam violon
ainsi que
Frode Bjørnstad scénographie, mise en scène
Martin Moulin composition, direction
La Fonderie
Samedi 3 novembre 2018
La Fièvre du samedi matin n°83
Loin là là-bas à peine quoi...
Dans quelques jours, au Théâtre de la Scala de Milan, sera créé Fin de partie - opéra en un acte de György Kurtág inspiré de la célèbre pièce de Samuel Beckett.
Prétexte pour nous à interroger le lien très fort existant entre le compositeur hongrois et l'œuvre de l'écrivain irlandais, qui lui avait déjà fourni la matière de plusieurs pièces marquantes - notamment What is the Word en 1991.
Cet humble salut à deux immenses figures sera l'occasion de faire entendre des pièces extraites des Játékok de Kurtág, en contrepoint de textes choisis dans la dernière période de Beckett. Et Schubert, à qui ce dernier vouait une admiration sans limites, sera lui aussi un peu de la (fin de) partie...
avec
Frode Bjornstad et Linda Buain de la Compagnie les Volontiers
Samuel Boré au piano
La Fonderie
Samedi 6 octobre 2018
La Fièvre du samedi matin n°82
Schippel carnet d'été
À un an de la création*, tout est (encore) permis ! On peut débrider les envies, oser les associations que l'urgence nous refuserait, proposer aux musiciens et au comédien qui composent l'équipe de Schippel le bourgeois des tentatives de relectures d'œuvres du passé (de Weber à Schönberg), des musiques de gestes ou encore des superpositions a priori incongrues. Au sortir d'un été de composition, c'est à ce grand déballage de tous les possibles, que Martin Moulin et les interprètes de Schippel vous convient...
*création automne 2019 à la Scène Nationale des Quinconces-l'ESPAL
Musiques de
Martin Moulin ainsi que Arnold Schönberg, Robert Schumann et Carl Maria von Weber...
Mise en scène
Frode Bjørnstad
avec
Laure Balteaux violoncelle
Samuel Boré piano, voix
Stéphane Charlot saxophones, voix
Patrick Condé comédien, voix
Jean-Christophe Garnier percussions, voix
Guillaume Grimal clarinettes
Olivier Mingam violon
Martin Moulin direction
La Fonderie
Samedi 1er septembre 2018
La Fièvre du samedi matin n°81
Prélude à Adieu mes très belles
Rencontre heureuse entre la voix, la clarinette et les percussions, le trio Adieu mes très belles fait feu de tout bois !
Cheminant entre improvisation et composition, s’inspirant de répertoires médiévaux ou baroques, Adieu mes très belles réinvente ces mondes d’hier, lointains, évanouis…
avec
Adieu mes très belles
Poline Renou voix
Matthieu Donarier clarinettes
Sylvain Lemêtre percussions
Cette séance sera donnée en prélude au concert du dimanche 2 septembre 2018 à 15h à la Maison du Parc Naturel Normandie-Maine de Carrouges (téléphone : 02 33 81 13 33).
La Fonderie
Samedi 2 juin 2018
La Fièvre du samedi matin n°80
Prélude à Das Glashaus (Invitation de la Cie Suisse de Théâtre musical)
C'est en 1975 que Hans Wüthrich (né en 1937) termine Das Glashaus (« la maison de verre »), œuvre emblématique du théâtre musical des années 60-70. De la même manière que Ligeti dans ses Aventures, Wüthrich crée pour sa maison de verre une langue imaginaire faite de phonèmes ne portant pas de sens précis, et pourtant d'une force expressive intense.
6 parleurs, une soprano et un percussionniste pour une plongée dans les rapports de pouvoir entre les êtres, où brutalité des situations et raffinement de l'écriture corporelle (gestes, regards) et vocale se mêlent dans un creuset unique en son genre.
En première partie, seront données des œuvres de Samuel Cosandey (1992), Vinko Globokar (1934) et Hans Wüthrich.
avec
Cie Suisse de Théâtre musical
Mathilde Bernard, Chloé Bieri, Noémie Brun, Samuel Cosandey, Marie-Clémence Delprat, Katelyn King, Miao Zhao voix, corps
Bertrand Gourdy percussions
… dans une mise en scène de Pierre Sublet et avec les costumes de Diana Ammann
La Fonderie
Samedi 5 mai 2018
La Fièvre du samedi matin n°79
Une séance improvisée
Jeu du tâtonnement, de la recherche, d'un approfondissement seul à seul ou en échange avec d'autres protagonistes, l'improvisation musicale est une pratique de la plus haute discipline - celle de n'être qu'ici et maintenant, de faire converger l'avant, l'après ou l'ailleurs dans l'in situ. Pour se faire passeur d'une énergie immédiate et donner à chaque émotion une personnalité, à chaque état d'âme une âme.
Sous l'impulsion de Santiago Quintans, compagnon de route d'Offrandes, aussi bien guitariste-improvisateur que compositeur, 8 musiciens de l'ensemble se sont réunis régulièrement depuis octobre pour proposer cette séance improvisée.
avec
Véronique Bachs flûte
Laure Balteaux violoncelle
Stéphane Charlot saxophone
Nicolas Courtin guitare
Sylvie Courtin piano
Anne Etienvre piano
Olivier Mingam violon
Santiago Quintans guitare électrique, coordination musicale
La Fonderie
Samedi 7 avril 2018
La Fièvre du samedi matin n°78
Il y a toujours quelque chose d'absent qui me tourmente
autour d'une création de Frédéric Reynier, d'après Camille Claudel
À partir de la correspondance de Camille Claudel, mais également d'une de ses œuvres sculptées, Frédéric Reynier propose une forme multiartistique des plus originale mêlant sculpture, vidéo, trio de percussions, chœur féminin, comédiennes, bande-son... C. dans C. sera créé les 26 et 27 mai prochains à l'auditorium d'Evron. Cette fièvre est une invitation à en découvrir davantage, avec, en primeur, la création d'An album confessions, pour trio de percussions, partie de C. dans C.
avec
Christine Barrère, Nicole Beaulieu et Malika Benamar comédiennes
Anne-Marie Hue-Concé direction de chœur, voix
Jean-Baptiste Couturier, Jean-Christophe Garnier, Lionel Le Fournis percussions
Frédéric Reynier composition, présentation
ainsi que le chœur de femmes du Conservatoire d'Alençon.
Collaboration avec les Conservatoires du Mans et d’Alençon.
La Fonderie
Samedi 3 mars 2018
La Fièvre du samedi matin n°77
Académie des jeunes compositeurs : à l’heure des esquisses
À partir des Chants Orphiques de Dino Campana, cette deuxième édition permettra à une dizaine de jeunes compositeurs de partager avec l'Ensemble Offrandes toutes les étapes de l'éclosion musicale : lecture des textes, discussions, esquisses et jusqu'à la création en juillet prochain, à la Fonderie et aux Moulins de Paillard.
La première session, du 26 février au 3 mars 2018, constituera le premier temps, laboratoire d'où rien n'est a priori évacué... La Fièvre du samedi matin du 3 mars ouvrira les portes au public sur ce chantier en cours !
avec
Samuel Boré claviers
Stéphane Charlot saxophones
Elvio Cipollone coordination
Lionel Le Fournis percussions
Olivier Mingam violon
Martin Moulin direction, coordination
Isabel Soccoja voix
ainsi que les jeunes compositrices et compositeurs de la deuxième Académie d’Offrandes : Noémie Brun, Mitia Dubois, Arnaud Edel, Bertrand Gourdy, Julien Grange, Damien Jacobée et Nicolas Jacobée.
La Fonderie
Samedi 3 février 2018
La Fièvre du samedi matin n°76
Échos
Benjamin Boiron (violoncelle) et Melaine Dalibert (piano) ont imaginé un programme de compositions contemporaines faisant écho ou s’inspirant directement d’œuvres du passé. Jouant tour à tour en solo ou en duo, ils mettent en lumière les filiations musicales entre Franz Schubert et Helmut Lachenmann, entre les chants sacrés des indiens Teneks et les pièces élégiaques de Peter Garland.
Œuvres de Bernard Cavanna, Edison Denisov, Morton Feldman, Peter Garland, Jonathan Harvey et Helmut Lachenmann.
avec
Benjamin Boiron violoncelle
Melaine Dalibert piano
La Fonderie
Samedi 6 janvier 2018
La Fièvre du samedi matin n°75
Pauvre Socrate
Première présentation d'un chantier Offrandes qui explorera de nouveau le lien très intime existant entre John Cage et Erik Satie.
Cette fois, le point de départ sera le Socrate pour voix et piano composé par ce dernier en 1918. Une musique rarement entendue que nous confronterons à Cheap Imitation, le palimpseste musical que Cage en a tiré un demi-siècle plus tard pour accompagner une chorégraphie de Merce Cunningham.
avec
Poline Renou soprano
Samuel Boré piano et présentation
Frédéric Tétart scénographe
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